caroline

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Voilà huit heures qui sonnent, c'est dimanche coco,

Déjà le soleil rayonne à travers les rideaux,

J'ai touché ma quinzaine, si tu le veux tantôt

Nous irons à Vincennes, dîner au bord de l'eau,

Vite en bas du lit, passe moi mes habits

Et jetons du jus dans Paris


Caroline, Caroline, mets tes petits souliers vernis

Ta robe blanche des dimanches

Et ton grand chapeau fleuri.

Caroline, Caroline, t'arrête pas comme ça en chemin

Marche plus vite, ma petite

Tu vas nous faire rater le train


Installons-nous ma chère sur le bord du talus,

Mets un journal par terre, on va manger là-dessus.

Pourquoi que tu fais la tête, tu n'as qu'à faire comme

                                                                                        moi

Quand on n'a pas de fourchettes, on mange avec les

                                                                                   doigts.

T'as fini déjà, ah! quel estomac

Où que t'as donc fourré tout ça?


Caroline, Caroline, on a tout de même bien dîné,

Plus personne, viens mignonne,

C'est le moment d'aller se promener.

Caroline, Caroline, les petits oiseaux font cui-cui

Sur la mousse, fraîche et douce

Moi je le ferais bien aussi.


Mais là-bas il y a la fête, j'entends l'accordéon,

Prépare tes gambettes, on va faire un boston.

Paroles Louis Benech, Vincent Telly 

Musique Vincent Scotto

1950

Je cède à tous tes caprices, je te paie un mirliton,

Un cochon de pain d'épice, ou ce qu'il y a mon

                                                                                nom.

Tu le mangeras

Quand je serai pas là

Ça te fera penser à moi.


Caroline, Caroline, relève ta jupe en dansant,

Aie de l'allure, va en mesure

On se croirait chez le président

Caroline, Caroline, qu'est ce qu'ils ont à nous

                                                                            regarder

Tu me fais honte, allons, remonte

Ton pantalon qu'est tombé.


C'est pas de chance, ma poulette, voilà qu'il tombe

                                                                            de l'eau,

Mets ta jupe sur ta tête pour garer ton chapeau

Moi je te suis par derrière, ta chemise dépasse un

                                                                                   peu

Mais, grâce à ta bannière, je te perdrai pas des

                                                                                yeux

Nous voilà arrivés

Ce qu'on est éreinté

C'est pas trop tôt de se reposer.


Caroline, Caroline, Ah! ce qu'on est bien dans son

                                                                                       lit

Tu soupires, tu veux rire,

Ça c'est pas pour aujourd'hui

Caroline, Caroline, veux-tu bien retirer ta main

Pas de tapage, si t'es sage

Ça sera pour dimanche prochain.

LES CHANSONS DE PAULETTE